« L’histoire retiendra que c’est à Nice que des nations ont préféré Neptune plutôt que de s’envoler pour Mars »

L’océan est un bien commun. Notre dernière frontière. La plus belle des copropriétés, en recherche de règlements équitables.

A Nice, lors de la 3^e Conférence des Nations unies sur l’océan (United Nations Ocean Conference, UNOC 3) organisée du lundi 9 au vendredi 13 juin, plus de 90 chefs d’Etats, de gouvernements et d’organisations internationales, près de 125 pays et 15 000 délégués dont 3 000 scientifiques s’engagent de manière ambitieuse lors du plus grand sommet jamais organisé sur l’océan.

La diplomatie bleue de la France, deuxième domaine maritime au monde, vise, sous l’impulsion du président de la République et de ses ministres, des engagements de Nice pour l’océan qui, dix ans après l’accord de Paris pour le climat, permettront de franchir une étape décisive pour la protection du monde marin :

• mise en œuvre en un temps record du traité sur la haute mer (la moitié de la surface du globe) ;
• décarbonation totale du transport maritime, soit 90 % du commerce mondial, en 2050 ; combat sans merci contre la pêche illégale, illicite et non déclarée ;
• création d’aires marines protégées, protection d’espèces marines en voie de disparition, lutte contre toutes les pollutions, dont la pollution plastique ;
• lancement de nouveaux outils scientifiques comme Starfish, premier baromètre de la santé de l’océan, l’IPOS, plate-forme scientifique de conseil aux dirigeants ou Mercator, organisation intergouvernementale portant le premier jumeau numérique de l’océan…

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