L’espoir de retrouver le marin d’une frégate escortant le porte-avions « Charles-de-Gaulle », disparu en mer, est « désormais nul »

Les opérations de recherche du second maître Léo Soulas, un marin d’un navire d’escorte du porte-avions Charles-de-Gaulle, ont pris fin au lendemain de sa disparition en mer, l’espoir de le retrouver étant « désormais nul », a affirmé le ministre des armées, Sébastien Lecornu, sur X, vendredi 25 avril. Ce dernier a partagé sa « très vive émotion » et adressé ses « pensées pour [la] famille, [les] proches, [les] frères d’armes et camarades d’équipage [de Léo Soulas] ».

Selon le chef d’état-major de la marine, l’amiral Nicolas Vaujour, « les recherches, menées par plusieurs bâtiments et aéronefs, sont malheureusement restées vaines ». Le marin, membre de l’équipage du Charles-de-Gaulle, « était détaché sur la frégate de défense aérienne Forbin escortant le porte-avions au sein du groupe aéronaval », selon le ministre.

Le groupe aéronaval naviguait à environ 280 kilomètres au sud des côtes toulonnaises en direction de son port d’attache lorsque la disparition du marin a été constatée.

Constitué, outre le porte-avions, d’un bâtiment ravitailleur, de trois frégates et d’un sous-marin d’attaque à propulsion nucléaire, il avait quitté Toulon (Var) à la fin de novembre pour la mission « Clemenceau 25 », qui l’a emmené jusqu’à l’est des Philippines.