Les zones à faibles émissions (ZFE), pierre angulaire de la politique antipollution de l’air du gouvernement, sont-elles condamnées à disparaître ? Mercredi 26 mars, lors des discussions sur le projet de loi de simplification en commission spéciale, deux amendements proposant leur suppression ont été votés à une large majorité (26 voix pour, 11 contre et 9 abstentions). Peu importe que l’un vienne du Rassemblement national (RN) et l’autre du parti Les Républicains (LR), des députés du bloc macroniste les ont soutenus contre l’avis du gouvernement, tandis que la gauche s’est abstenue.
Matignon a « pris acte » de ce vote et le ministère de la transition écologique se montrait pessimiste sur une autre issue lors de l’examen dans l’Hémicycle, Agnès Pannier-Runacher promettant « une initiative commune dans les prochains jours, afin de poursuivre cet objectif de protection de la santé des Français avec les élus locaux ». Comme un aveu de défaite.
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