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Sans surprise, le débat proposé mardi 4 mars par les sénateurs Les Républicains (LR) sur les accords franco-algériens dans le domaine de l’immigration – en particulier celui, historique, de 1968 – a été l’occasion pour la droite de dénoncer ce qu’elle considère des flux migratoires trop importants en provenance d’Algérie. « La France ne peut plus être une porte ouverte pour ceux qui souhaitent abuser de notre générosité », a ainsi lancé le sénateur LR des Bouches-du-Rhône Stéphane Le Rudulier.

Le manque de coopération d’Alger en matière de réadmission de ses ressortissants a justifié les appels répétés des sénateurs LR à dénoncer l’accord de 1968, en s’appuyant notamment sur l’attaque au couteau à Mulhouse (Haut-Rhin), le 22 février, dont le principal suspect est un Algérien frappé d’une obligation de quitter le territoire français.

Le ministre délégué chargé de l’Europe, Benjamin Haddad, a reconnu des « difficultés significatives » dans la conduite des expulsions, l’Algérie n’ayant délivré en 2024 que 41 % des laissez-passer consulaires demandés par la France (documents de voyage indispensables à une expulsion, à défaut de passeport). Cependant, en dépit de l’insistance de LR à défendre la ligne dure du ministre de l’intérieur, Bruno Retailleau, dont l’influence a plané sur les débats, c’est une position de « renégociation » qu’a soutenue l’exécutif.

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