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Des régimes végétariens et végétaliens peuvent concourir à une bonne santé, à condition de veiller aux apports en nutriments essentiels. C’est, en substance, la conclusion du rapport d’expertise collective relatif aux effets sur la santé des régimes végétarien (excluant la chair animale, mais consommant produits laitiers ou œufs) et végétalien (sans aucun aliment d’origine animale) publié, jeudi 13 mars, par l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses).

Reportage | Article réservé à nos abonnés La révolution végétarienne des restos U de Grenoble

Issu d’une autosaisine de l’agence, ce travail vise à dresser l’état des lieux des connaissances sur ces alimentations et à proposer des repères nutritionnels clairs pour les populations concernées, soit entre 2 % et 3 % de la population française, selon les enquêtes. La proportion est toutefois plus élevée chez les jeunes et une partie de la population envisage d’adopter l’un de ces régimes, pour des raisons sanitaires, environnementales ou par souci du bien-être animal.

« Ce qu’on voulait voir, c’était l’effet dans le temps des régimes végétarien et végétalien », explique Perrine Nadaud, ajointe au chef de l’unité d’évaluation des risques liés à la nutrition et coordinatrice des expertises. Pour cela, des dizaines d’experts ont recensé plusieurs milliers d’articles dans des revues scientifiques à comité de lecture, dont ils n’ont gardé que les plus robustes pour leur évaluation : ceux reposant sur les plus grandes cohortes épidémiologiques et dont les caractéristiques peuvent être transposées à la population française.

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