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Histoires Web dimanche, mai 11
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Alors qu’un nouveau round de négociations sur le programme nucléaire de Téhéran devait avoir lieu dimanche 11 mai, à Oman, entre l’Iran et les Etats-Unis, l’encadrement de l’enrichissement de l’uranium iranien n’est pas le seul enjeu des discussions, aux yeux des Occidentaux. Un autre dossier compte beaucoup pour Washington, Paris et d’autres capitales du Vieux Continent : le programme balistique iranien, jugé de plus en plus menaçant, avec des missiles désormais capables d’atteindre une partie de l’Europe.

L’accord de Vienne de 2015 sur le nucléaire iranien, le Joint Comprehensive Plan of Action (JCPoA), qui limitait les activités atomiques de Téhéran, est devenu caduc depuis le retrait américain, en 2018, sous la première présidence de Donald Trump. En réponse, l’Iran s’est progressivement affranchi de nombreux de ses engagements. Aujourd’hui, les Occidentaux ont pu mesurer les progrès de son programme balistique lors de l’attaque contre Israël, en octobre 2024.

Même si la plupart des missiles ont été interceptés par la défense sol-air israélienne, Téhéran dispose d’un arsenal qui n’a jamais été aussi poussé. Selon les experts, trois ou quatre types de missiles de portée intermédiaire (IRBM) développés par l’Iran sont maintenant en mesure d’atteindre l’est de l’Europe, avec des portées annoncées de 1 700 à 3 000 kilomètres : l’Emad, le Ghadr-1, le Khorramshahr et le Sejjil. En fonction de la charge, certains spécialistes considèrent même que l’Iran est, depuis plusieurs années, en mesure d’atteindre un arc allant du nord des Alpes italiennes, en passant par l’est de la France, le Danemark, la Suède et la Finlande.

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