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Un mois après son arrivée à Bruxelles, l’ambassadeur Matthew Whitaker le dit clairement : le président Donald Trump l’a nommé à l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN) pour organiser une « transition » dont le but est la prise en charge par les Européens de la mission de dissuasion et de défense de leur continent.

Sur les modalités, c’est plus compliqué, au-delà de la demande faite aux alliés de consacrer 5 % de leur produit intérieur brut aux dépenses de défense. L’intervention de l’ambassadeur américain, vendredi 16 mai, au cours d’une conférence sur la sécurité à Tallinn, a montré l’ampleur de la tâche, à quelques semaines du sommet de l’OTAN à La Haye, du 24 au 26 juin.

M. Whitaker, dont c’est le premier poste dans la diplomatie et le domaine de la sécurité, a posé deux priorités pour les Etats-Unis : d’une part, les Européens doivent prendre le relais pour assurer leur défense conventionnelle ; d’autre part, l’augmentation des budgets de la défense doit se traduire par l’achat d’équipement américain.

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Il s’agit, a-t-il dit, de renforcer « la base industrielle transatlantique », tout en précisant, à l’adresse de l’Union européenne (UE) : « Il ne faut pas adopter une approche restrictive. Les restrictions fragilisent les chaînes d’approvisionnement en limitant les options, elles sapent l’interopérabilité de l’OTAN, elles ralentissent le réarmement de l’Europe, elles augmentent les coûts, elles découragent les partenariats entre membres et non membres de l’UE, elles étouffent l’innovation ».

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