Meilleures Actions
Histoires Web dimanche, avril 20
Bulletin

« On ne défend pas notre titre, on essaie juste d’en gagner un nouveau, d’écrire l’histoire. » L’intérieur letton de Boston Celtics, Kristaps Porzingis, a résumé l’enjeu des playoffs, les phases finales de la NBA, qui débutent samedi 19 avril. Vainqueurs l’an passé de leur dix-huitième bannière de champion de la grande ligue nord-américaine de basket – un record, devant leurs éternels rivaux des Los Angeles Lakers –, les joueurs du Massachusetts aspirent à récidiver. Mais dans la jungle des seize franchises NBA qualifiées pour les phases finales – Miami et Memphis ont complété le tableau, vendredi, à l’issue des play-in, des barrages lancés en 2020 –, difficile de se frayer un passage vers le sacre.

Lire aussi | Article réservé à nos abonnés NBA : les Français brillent sur les parquets mais, pour les entraîneurs tricolores, l’Amérique reste à conquérir

A l’issue d’une longue – trop, pour certains acteurs – saison régulière de 82 matchs par équipe, les choses sérieuses commencent pour la NBA. Ou, comme l’a déclaré Steve Kerr, l’entraîneur des Golden State Warriors : « C’est le meilleur moment de la saison. » Et bien difficile de prédire qui empochera la mise à l’issue des finales, mi-juin.

L’équipe de Boston peut-elle devenir la première équipe depuis les Warriors de 2017-2018 à réussir le doublé – et la cinquième depuis le début du XXIe siècle ? Depuis la fin de la domination de l’équipe de la baie de San Francisco et des « Splash Brothers » Stephen Curry et Klay Thompson, associés à la superstar Kevin Durant, le trophée Larry O’Brien – du nom de l’ancien commissionnaire de la Ligue (1975-1984) –, qui récompense les champions NBA, n’a cessé de changer de mains. Et de ville. Il s’est successivement établi à Toronto (2019), Los Angeles (2020, chez les Lakers), Milwaukee (2021), San Francisco (2022, aux Golden State Warriors), Denver (2023) et Boston. Jamais, dans la NBA, un tel renouvellement n’a eu lieu sur cette durée.

Le Thunder favori, mais les ambitieux ne manquent pas

De bon augure pour la ligue fermée qu’est l’organisation dirigée par Adam Silver ; comme le fait que neuf équipes différentes ont fait au moins une apparition en finale lors des six dernières saisons. Maintenir la compétitivité du plus grand nombre d’équipes est un souci permanent pour les instances de la NBA, et différents systèmes sont mis en œuvre et adaptés pour y parvenir – de la draft, cette sorte de bourse aux jeunes joueurs n’évoluant pas encore en NBA qui privilégie les franchises aux pires bilans, au salary cap, le plafonnement des salaires. Et cette saison, les deux équipes ayant décroché les meilleurs bilans en saison régulière des Conférences Ouest et Est – l’Oklahoma City Thunder et les Cleveland Cavaliers – ont toutes deux vu récompensés leurs efforts de reconstruction d’équipe par le développement de jeunes joueurs.

Lire le portrait | Article réservé à nos abonnés Adam Silver, l’homme chargé de faire briller la NBA dans le monde

Fort du meilleur bilan de la Ligue (68 victoires) et mené par la star canadienne Shai Gilgeous-Alexander – favori pour décrocher le trophée de MVP (most valuated player, « meilleur joueur de la saison ») –, le Thunder bénéficiera de l’avantage du terrain jusqu’en finale, si la franchise de l’Oklahoma parvient à se sortir de la très compétitive Conférence Ouest. « C’est pour ces moments qu’on joue, pour être capable de concourir sur la plus grande des scènes, a déclaré l’entraîneur Mark Daigneault. On y débarque là, et on a gagné la possibilité d’y être, comme les autres qualifiés. »

Les ambitieux candidats ne manquent pas à l’Ouest, à commencer par deux places fortes de la NBA, les Los Angeles Lakers et les Golden State Warriors, renforcées à la toute fin du marché des transferts, début février. Les deux équipes californiennes ont respectivement récupéré les stars Luka Doncic – transféré à la surprise générale par les Dallas Mavericks – et Jimmy Butler, et attaquent les playoffs avec un visage bien différent de celui qu’elles affichaient en début de saison.

« J’adore les grands matchs. Les playoffs sont une période fun. Tout le monde se donne à 100 %, c’est juste cool d’y prendre part », s’enthousiasmait Luka Doncic jeudi. Un an après avoir mené les Mavericks en finale NBA – ils ont été éliminés, vendredi, du play-in, et ont achevé leur saison –, le complice slovène de la superstar LeBron James trouve sur sa route les Minnesota Timberwolves du pivot français Rudy Gobert au premier tour. Avec, comme les quinze autres franchises encore en lice en NBA, l’intention d’émerger de l’incertitude à la mi-juin, trophée entre les mains.

Lire aussi | Article réservé à nos abonnés La NBA annonce « explorer la possibilité » de lancer une ligue en Europe : « L’heure est venue »

Réutiliser ce contenu

Share.
© 2025 Mahalsa France. Tous droits réservés.