Meilleures Actions
Histoires Web vendredi, juin 6
Bulletin

Nommé le 7 mai à peine, Bernard Fontana a encore bon espoir. Le nouveau PDG d’EDF entend bien conclure des contrats de long terme pour approvisionner les industriels « électro intensifs » du pays, comme le code de l’énergie appelle ceux dont les activités (chimie, aluminium, acier, verre, matière plastique, gaz industriels…) sont les plus gourmandes en électricité.

Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Data centers et intelligence artificielle : la course au gigantisme

« Beaucoup de choses » sont possibles, y compris des contrats « sur mesure », a déclaré le dirigeant, mercredi 4 juin, lors de l’un des débats organisés par la Commission de régulation de l’énergie (CRE) – l’autorité administrative indépendante fêtait, dans le 7e arrondissement de Paris, ses 25 ans.

Le temps presse pour EDF. Au 1er janvier 2026, à son grand soulagement, le groupe public sera débarrassé de l’accès régulé à l’électricité nucléaire historique. Après quinze ans d’« Arenh », il n’aura donc plus à vendre une part de sa production nucléaire au prix cassé de 42 euros du mégawattheure (MWh) et pourra écouler tout son courant comme bon lui semble. Du moins, jusqu’à un seuil encore à déterminer, à partir duquel l’Etat actionnaire redistribuera une partie des recettes aux consommateurs.

Il vous reste 77% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.

Share.
© 2025 Mahalsa France. Tous droits réservés.