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Histoires Web dimanche, février 23
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Évidemment, il est dur de battre Elon Musk. Lorsque le patron de Tesla et du réseau X reçoit sur scène une tronçonneuse des mains du président ultralibéral argentin Javier Milei, le 20 février, il la brandit comme une arme, pour en menacer la fameuse bureaucratie qu’il a promis de détruire à Washington. Derrière ses lunettes futuristes surplombées d’une casquette noire, Elon Musk a ainsi offert à la convention CPAC, rassemblement annuel incontournable des conservateurs américains, son image de l’année. Mais derrière la viralité de l’instant, le principal intérêt de cette réunion organisée pendant trois jours dans un hôtel gigantesque du Maryland, près de la capitale fédérale, était la constitution d’une toile transatlantique. Les représentants des droites national-populistes européennes ont afflué, plus nombreux que jamais, désireux de s’approcher du talisman trumpiste, d’en ressentir la chaleur, d’en maîtriser les ressorts.

Au fil des ans, la CPAC s’est transformée en incubateur de projets pour les droites identitaires du monde. Cette fois, l’effet de souffle causé par le retour de Donald Trump lui donnait un caractère particulier. En termes protocolaires, les plus hauts représentants européens étaient la présidente du Conseil italien, Giorgia Meloni, intervenue par vidéo samedi, ainsi que les premiers ministres slovaque et macédonien, Robert Fico et Hristijan Mickoski. Viktor Orban, leur homologue hongrois, était absent, mais son camp largement représenté. L’ex-premier ministre polonais Mateusz Morawiecki a aussi pris la parole sur scène.

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