Histoires Web vendredi, avril 25
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Peu de temps après l’arrivée de Donald Trump à la Maison Blanche, l’onde de choc provoquée par sa politique commerciale erratique se propage à grande vitesse sur le continent américain au Mexique ainsi qu’en Asie et en Europe. Sur le Vieux Continent, cet électrochoc semble semer la consternation aussi bien parmi les politiques que chez les patrons, notamment ceux des grands groupes.

De manière très exceptionnelle, en France, le président de la République est allé jusqu’à recommander aux chefs d’entreprise de surseoir pendant un temps – celui de la négociation entre l’Europe et les équipes du président Trump – aux investissements qu’ils envisagent aux Etats-Unis.

Certains patrons – peu nombreux sans doute – espèrent que leurs exportations aux Etats-Unis bénéficieront, comme lors du premier mandat de M. Trump, d’exemptions sur les taxes aux importations annoncées par le président américain. Les industries du luxe sont dans ce cas, tentant de cultiver leurs relations personnelles avec le chef d’Etat homme d’affaires.

D’autres prévoient des investissements massifs renforçant l’économie américaine là où elle est faible. C’est dans ces termes que le troisième armateur mondial, le groupe CMA CGM, a annoncé des investissements massifs aux Etats-Unis dans le transport maritime et les chantiers navals, un domaine où la souveraineté américaine est fragile, alors que l’essentiel du commerce mondial se fait sur les mers et les océans.

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