Il faudrait les stimuler, réveiller leur envie de dépenser. Mais comment faire ? Les consommateurs chinois sont vus comme la réponse évidente à bien des maux qui affectent la deuxième économie de la planète mais ils représentent aussi un casse-tête pour les dirigeants du Parti communiste chinois (PCC).
Alors que, en deux mois à la présidence des Etats-Unis, Donald Trump a déjà imposé 20 % de droits de douane supplémentaires sur les exportations chinoises, et que les pays européens et d’autres partenaires importants en Asie ou en Amérique latine protègent eux aussi leurs industries des produits chinois, la consommation intérieure doit théoriquement prendre le relais comme moteur de l’économie chinoise.
Pourtant, l’entrain n’est pas vraiment là et si certains centres commerciaux bien placés grouillent encore de visiteurs, d’autres moins bien conçus sont franchement peu fréquentés. Dans tous, les vendeurs constatent que les Chinois font attention à leurs sous. Après la course au développement des infrastructures qui a marqué ces dernières décennies, convaincre le chaland de sortir son portefeuille électronique est devenu la priorité des autorités chinoises qui guettent chaque signal positif.
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