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Histoires Web jeudi, octobre 9
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Depuis deux ans, des gares de Tel-Aviv aux petites villes du Nord, de Jérusalem au Néguev et aux kibboutz proches de Gaza, dans les administrations comme dans les commerces, à l’arrière des voitures ou sur les écrans de télévision, les visages des otages du Hamas sont affichés partout. Des chaises vides sur des ronds-points ou des places publiques rappellent leur absence. Des écrans décomptent les jours de captivité. Des drapeaux jaunes sur les voitures et des rubans de la même couleur accrochés aux vêtements témoignent de la solidarité d’une nation.

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L’annonce, dans la nuit du mercredi 8 au jeudi 9 octobre, de la libération imminente, en une seule fois, des 48 derniers otages, vivants ou morts, capturés il y a deux ans, le 7 octobre 2023, par le Hamas, provoque un immense soulagement en Israël.

Avec ces libérations, la société israélienne va pouvoir commencer à refermer une des nombreuses plaies ouvertes le 7-Octobre avec l’attaque terroriste du Hamas, à l’origine de la mort de 1 200 personnes, de près de 4 000 blessés et de l’enlèvement de 251 femmes et hommes, âgés de 9 mois à 86 ans. « Grâce à notre détermination inébranlable, à notre action militaire puissante et aux efforts considérables de notre grand ami et allié, le président Trump, nous avons atteint ce tournant décisif », s’est félicité, mercredi, le premier ministre, Benyamin Nétanyahou, après l’annonce de l’accord d’un futur cessez-le-feu par Donald Trump.

Poison durable

« Cet accord apportera un soulagement indescriptible aux familles qui n’ont pas dormi depuis 733 jours », a commenté le chef de l’Etat hébreu, Isaac Herzog, à l’unisson de l’ensemble de la scène politique. « Nous ne cesserons pas de nous battre tant que nous n’aurons pas vu le dernier des 48 otages rejoindre sa famille. Tant que ceux qui ont été assassinés en captivité ne seront pas enterrés en terre d’Israël et que ceux qui sont encore en vie auront franchi la frontière et nous auront rejoints », a réagi le collectif des familles.

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