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Histoires Web mardi, janvier 28
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A peine né, le Front international de décolonisation (FID), essuie déjà une polémique. Surfant sur les difficultés rencontrées par les territoires ultramarins, l’Azerbaïdjan a apporté son soutien au congrès constitutif du FID, regroupant des mouvements indépendantistes des outre-mer français, provoquant un véritable tollé.

Jeudi 23 et vendredi 24 janvier, douze mouvements indépendantistes ultramarins se sont retrouvés à Nouméa, en Nouvelle-Calédonie, pour fonder le FID. La vocation de ce « front » est de soutenir le combat indépendantiste dans les territoires français. Parmi les objectifs consignés dans la charte du mouvement, l’obtention du statut de membre observateur du Mouvement des non-alignés et l’inscription de la Guadeloupe, de la Martinique et de la Guyane sur la liste des pays à décoloniser de l’ONU. La Corse et les territoires hollandais de Bonaire et Saint-Martin, dans les Caraïbes, sont également représentés.

« Ce qui se passe en Nouvelle-Calédonie a suscité un élan », explique le président du Parti pour la libération de la Martinique (Palima), Francis Carole. Ce n’est pas la première fois que les mouvements indépendantistes ultramarins tentent de se fédérer. La réunion de Nouméa a d’ailleurs été baptisée « congrès des dernières colonies françaises », en référence à la Conférence des dernières colonies françaises, qui s’était tenue en 1985 en Guadeloupe. Là encore, la Nouvelle-Calédonie, alors en quasi-guerre civile, avait servi d’aiguillon.

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