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Quand il a dû évacuer sa maison de Pacific Palisades, nichée entre les monts Santa Monica et l’océan Pacifique, à Los Angeles, mardi 7 janvier, Gary Hall Jr. a agi dans l’urgence. L’ancien nageur, 50 ans, n’a eu le temps de prendre que son insuline, deux tableaux et son chien, Puddles. Ses dix médailles olympiques, dont cinq en or, glanées entre 1996 et 2004, ont été avalées par les flammes. Comme le reste de ses biens.

Depuis des jours, la cité et ses environs ont pris des allures de « film d’apocalypse », pour reprendre l’expression de l’ancien champion. Le dernier bilan des autorités fait état d’au moins 16 morts, de dizaines de milliers de personnes évacuées, de plus de 12 000 bâtiments détruits et de 15 000 hectares partis en fumée dans les feux violents qui ravagent la région. Sous la menace des incendies, ou en raison de la piètre qualité de l’air, plusieurs événements sportifs ont été déplacés, reportés, voire annulés.

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La situation vient rappeler que le sud de la Californie est une zone particulièrement vulnérable face au dérèglement climatique. Elle a aussi ravivé les craintes sur la capacité de la mégapole à préparer et accueillir sereinement les grands rendez-vous internationaux prévus au calendrier, dont les Jeux olympiques et paralympiques en 2028. A un peu plus de trois ans de l’allumage de la flamme, les organisateurs peuvent-ils garantir la sécurité des sites dans une région de plus en plus exposée aux feux de forêt ? Comment cette catastrophe affectera-t-elle la planification et la perception de l’événement ?

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