Meilleures Actions
Histoires Web vendredi, octobre 18
Bulletin

Les îles Marquises, l’un des cinq archipels de la Polynésie française, ont intégré vendredi 26 juillet le patrimoine mondial, a annoncé l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco), sur X.

Les îles Marquises sont considérées par l’organisation onusienne comme un bien mixte, dont la valeur universelle réside tant dans ses richesses culturelles que naturelles. Elles constituent « un témoignage exceptionnel de l’occupation territoriale de l’archipel des Marquises par une civilisation humaine arrivée par la mer autour de l’an 1 000 de notre ère, et qui s’est développée sur ces îles isolées entre le Xe et le XIXe siècle », décrit l’Unesco sur son site Internet.

« Point chaud de la biodiversité qui combine des écosystèmes marins et terrestres irremplaçables et exceptionnellement bien conservés », les Marquises sont « un important centre d’endémisme, abritant une flore rare et variée, une diversité d’espèces marines emblématiques et l’un des ensembles d’oiseaux marins les plus diversifiés du Pacifique Sud », poursuit l’organisation onusienne.

« Pratiquement exemptes d’exploitation humaine, les eaux marquisiennes comptent parmi les dernières zones marines sauvages du monde », souligne encore l’Unesco, pour qui les « crêtes acérées », « pics spectaculaires » et « falaises s’élevant abruptement au-dessus de l’océan » sont autant de paysages n’ayant « pas d’équivalent sous ces latitudes tropicales ».

Les six maires des îles marquisiennes se sont rendus à la 46e session du Comité du patrimoine mondial qui s’est ouverte dimanche à New Delhi et doit durer jusqu’au 31 juillet. Ils y ont défendu notamment l’art du tiki, cette représentation humaine stylisée emblématique de la culture marquisienne, réputée pour le talent de ses tatoueurs et sculpteurs. Les Marquises disposent d’un fort taux d’endémisme que le classement à l’Unesco peut contribuer à protéger. C’est également un label qui permettra aux Marquisiens de solliciter d’autres organisations internationales pour les aider à préserver leurs biens naturels et culturels.

Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Paris 2024 : à bord de l’« Aranui 5 », le village olympique des surfeurs, près de Teahupoo

Le Monde avec AFP

Réutiliser ce contenu

Share.
© 2024 Mahalsa France. Tous droits réservés.