Meilleures Actions
Histoires Web dimanche, mars 16
Bulletin

Le phénomène de déconnexion observé en France pour les entreprises du CAC 40 l’est aussi dans le reste de l’Europe. Les deux indices de référence que sont le MSCI 500 Europe et le Stoxx Europe 600, qui se cantonne aux valeurs de la zone euro, confirment que 60 % de l’activité des groupes qui les composent est réalisée hors du Vieux Continent, dont environ 10 % au Royaume-Uni pour le MSCI 500. « Quand on voit le niveau de croissance de l’économie européenne, on peut comprendre qu’ils aillent la chercher ailleurs », souligne Olivier Cassé, gérant spécialisé dans les actions Europe pour le fonds Sycomore AM.

Lire aussi | Article réservé à nos abonnés La Bourse à l’heure des moutons ou le triomphe des ETF, ces fonds qui répliquent les indices

L’Europe boursière offre cependant quelques disparités. Les poids lourds de la cote allemande, regroupés dans le DAX 40, équivalent outre-Rhin du CAC 40, présentent une activité plus domestique que la moyenne, avec des groupes comme l’énergéticien E.ON, très implanté dans le pays. Il reste que ses trois locomotives sont particulièrement installées à l’international.

C’est le cas de l’éditeur de logiciels SAP, première valeur de la cote allemande, qui, malgré un chiffre d’affaires dix fois inférieur à celui du groupe Volkswagen, se dispute le titre de plus grosse capitalisation boursière d’Europe avec LVMH (314 milliards pour la tech allemande contre 316 milliards pour la star française du luxe, au 7 mars 2025). Deutsche Telekom, lui, est plus américain qu’allemand, depuis qu’il a racheté T-Mobile en juillet 2002.

Il vous reste 53.47% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.

Share.
© 2025 Mahalsa France. Tous droits réservés.