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« Ces houthistes se sont réunis pour recevoir des instructions en vue d’une attaque. Oups, il n’y aura pas d’attaque de la part de ces houthistes ! Ils ne couleront plus jamais nos navires ! », s’exclamait Donald Trump dans un post publié sur les réseaux sociaux, le 5 avril. Dans ce message, il saluait une frappe aérienne américaine qui visait, selon, lui des combattants du groupe rebelle yéménite, allié à l’Iran.
Sur la vidéo, publiée par le président américain, une cinquantaine d’hommes sont rassemblés en cercle, près de la ville portuaire d’Hodeïda, une région contrôlée par les houthistes. Certains semblent porter des armes légères à l’épaule. Selon le Yemen Data Project, une organisation qui collecte des données sur les bombardements ciblant le pays, il s’agissait d’une assemblée circulaire tribale traditionnelle. Un rassemblement d’hommes en armes, courant dans cette région, où il est de coutume de se regrouper pour résoudre des conflits ou pour, au contraire, se mobiliser avant de partir au front. Mais nulle trace de missiles ou de drones censés frapper un quelconque bateau.
Depuis le 15 mars, les forces américaines bombardent quasi quotidiennement le pays, disant vouloir protéger la navigation en mer Rouge et dans le golfe d’Aden, des passages essentiels du commerce mondial. Ces attaques ont causé la mort de 243 personnes dans le pays depuis un mois, avec la reprise des bombardements visant le Yémen par l’administration de Donald Trump. Ceux menés par la précédente administration, celle de Joe Biden, visant ces mêmes rebelles houthistes, avaient tué 57 personnes entre 2021 et 2023. L’intensification de ces frappes aériennes n’a pas empêché les houthistes de revendiquer de nouveaux tirs de missiles en direction d’un aéroport et d’une cible militaire en Israël ,le 13 avril, après que l’Etat hébreu a fait état d’un tir en provenance du Yémen, qu’il dit avoir « intercepté ».
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