Meilleures Actions
Histoires Web mardi, mai 6
Bulletin

Cette tribune paraît dans « Le Monde de l’éducation ». Si vous êtes abonné au Monde, vous pouvez vous inscrire à cette lettre hebdomadaire en suivant ce lien.

Le rapport de la Cour des comptes sur l’exécution du budget 2024 par le ministère de l’éducation nationale vient de paraître [le 16 avril] et son analyse mérite attention.

Il faut rendre hommage aux responsables administratifs du ministère. L’exercice budgétaire 2024 a été particulièrement difficile puisqu’il a été réalisé sous quatre ministres différents et qu’il a été marqué par un « effort d’économie important, suite à l’annulation de 691,6 millions d’euros (soit 0,8 % des crédits ouverts, dont 478,6 millions d’euros de masse salariale), et ce malgré un besoin de financement de 314 millions d’euros, identifié dès la programmation [du budget], résultant notamment de mesures générales non financées ». L’effort demandé au ministère pour les dépenses autres que la masse salariale portait sur 213 millions d’euros. Il a donc fallu faire des choix politiques pour pouvoir réduire ou annuler des crédits.

Lire aussi | Article réservé à nos abonnés La Cour des comptes juge sévèrement le pilotage des finances publiques

La Cour des comptes en donne le détail : « Pour les programmes d’enseignement, ces annulations ont touché le fonds d’innovation pédagogique (34,6 millions d’euros), les crédits de formation (10,1 millions d’euros), les gratifications de stages en voie professionnelle (8,4 millions d’euros) et les frais de déplacement (1,4 million d’euros) ». Mais, précise la Cour, et c’est nous qui soulignons, « l’effort principal a porté sur les bourses et fonds sociaux (20 millions d’euros), les subventions pour rémunération des assistants d’éducation (27,3 millions d’euros) et des AESH [accompagnants des élèves en situation de handicap] (9,5 millions d’euros), les systèmes d’information (9,9 millions d’euros) et les opérateurs (9 millions d’euros). D’autres projets envisagés n’ont pas été mis en place, comme celui de labellisation et d’acquisition de manuels scolaires pour les classes de CP et de CE1, prévu à hauteur de 33 millions d’euros dans le cadre du “choc des savoirs” [série de mesures annoncées par le ministre Gabriel Attal en 2023] ».

Il vous reste 55.35% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.

Share.
© 2025 Mahalsa France. Tous droits réservés.