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Histoires Web samedi, mars 29
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LA LISTE DE LA MATINALE

Cette semaine, tous les recoins du monde se donnent rendez-vous dans les salles. Les arènes de corrida dans Tardes de soledad, documentaire vertigineux où le torero Andres Roca Rey officie devant la caméra d’Albert Serra. Les rues de Belgique dans la comédie loufoque des frères Guit, Aimer perdre, où une parieuse forcenée y perd chaque jour plus que sa chemise. Enfin, les lofts calfeutrés de la néobourgeoisie dans Some Rain Must Fall, premier long-métrage chinois de Qiu Yang, qui mesure tout ce qu’une femme au foyer a pu perdre dans son ascension sociale.

A ne pas manquer

« Tardes de soledad » : porter l’estocade

Après Pacifiction (2022), l’Espagnol Albert Serra, cinéaste dandy, sorte de réincarnation d’Andy Warhol, choisit pour passer au documentaire de se pencher sur la corrida, non sans une once de provocation. Un lieu littéralement infilmable, le dernier espace rituel de mise à mort de l’animal dans notre modernité où l’abattage industriel, claquemuré, se fait à l’abri de tout regard.

Pendant deux ans, il a suivi le jeune torero Andres Roca Rey, 28 ans, natif du Pérou, considéré comme le numéro un de sa discipline, dans sa tournée des arènes entre Madrid, Séville, Bilbao et Santander. Serra, qui a filmé La Mort de Louis XIV (2016), va examiner scrupuleusement cette figure de souverain en son royaume, alternativement sur la scène taurine et ses coulisses.

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