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LA LISTE DE LA MATINALE

Image extraite du documentaire « Soundtrack to a Coup d’Etat » de Johan Grimonprez.

Couronné par la dernière Palme d’or, Un simple accident est sans doute le film le plus frontal de l’Iranien Jafar Panahi sur le régime de terreur des mollahs, tandis qu’un passionnant documentaire belge, Soundtrack to a Coup d’Etat, de Johan Grimonprez, ravive, par le biais de la musique, les plaies de la décolonisation du Congo. Les films d’anticipation ne remontent pas nécessairement le moral en conjecturant un Japon orwellien (Happyend, de Neo Sora) et un jeu de massacre dans des Etats-Unis fascistes (Marche ou crève, de Francis Lawrence, qui adapte le tout premier roman de Stephen King). On pourra éventuellement se réconforter, au rayon des biopics, dans les bras de Simone Signoret et d’Yves Montand (Moi qui t’aimais, de Diane Kurys) ou du jeune Miguel de Cervantès qui enjôla le pacha d’Alger (Cervantès avant Don Quichotte, d’Alejandro Amenabar).

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« Soundtrack to a Coup d’Etat » : musiques et cicatrices du Congo

La forme de ce long film qui passionne de bout en bout paraît presque improvisée, tant les thèmes et les tonalités s’y tissent avec fluidité. A partir de l’assassinat du leader de l’indépendance du Congo (aujourd’hui République démocratique du Congo), Patrice Lumumba (1925-1961), Johan Grimonprez évoque avec Soundtrack to a Coup d’Etat aussi bien la forme très spécifique du colonialisme belge que l’impact des mouvements de libération africains sur celui des droits civiques aux Etats-Unis.

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