Après une si longue attente, les proches des prisonniers français en Iran ont appris à être prudents. Mais alors que le chef de l’Etat, Emmanuel Macron, a fait des déclarations particulièrement encourageantes sur leur sort, mercredi, en marge de l’Assemblée générale des Nations unies, à New York, la sœur de Cécile Kohler, emprisonnée depuis 2022 en Iran, a confié à l’Agence France-Presse, jeudi 25 septembre, considérer ces propos comme un « premier signe positif depuis trois ans et demi. »
« On a une perspective solide, donc on y travaille. On aura dans les prochaines semaines des clarifications », a affirmé, mercredi, le président français, à France 24 et Radio France Internationale, dans la foulée d’un entretien avec le président iranien, Massoud Pezeshkian. Entretien au cours duquel il a réclamé la libération « immédiate » des citoyens français en Iran, que la France considère être des « otages d’Etat », d’après un message posté sur le réseau X peu après cette rencontre.
Ce signe d’espoir intervient alors que la France a décidé, mercredi 24 septembre, de renoncer à sa requête déposée, en mai, contre l’Iran, devant la Cour internationale de justice au sujet du traitement par Téhéran des ressortissants français. Cette procédure longue et complexe avait des implications incertaines, mais elle aurait pu faire bouger certaines lignes du droit des représentations consulaires et représentait une épée de Damoclès politique de plus au-dessus de la tête de Téhéran.
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