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La hausse des températures entraîne une baisse de la croissance. Dernière démonstration de cet effet : les événements climatiques extrêmes de l’été (canicules, sécheresses et inondations) devraient provoquer 43 milliards d’euros de pertes macroéconomiques dans l’Union européenne (UE) en 2025. Soit une diminution de 0,26 % de la valeur ajoutée brute (VAB) des Vingt-Sept, qui désigne la valeur totale créée par l’économie, grosso modo l’équivalent du produit intérieur brut (PIB). Voilà les résultats d’une étude publiée par l’université de Mannheim (Allemagne) lundi 15 septembre, avec deux économistes de la Banque centrale européenne.

Contrairement aux idées reçues, l’impact économique ne cesse pas une fois les catastrophes terminées. Au contraire, il s’intensifie dans les années qui suivent, de sorte que le coût des extrêmes de cet été pourrait s’élever à 126 milliards d’euros d’ici à 2029, soit 0,78 % de la valeur ajoutée brute de l’UE. « Ce serait une perte économique significative », prévient Sehrish Usman, la première autrice de l’étude, chercheuse à l’université de Mannheim. Ce fardeau devrait encore s’alourdir dans les prochaines décennies, alors que le changement climatique accroît la fréquence et l’intensité des extrêmes.

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