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Il y a un an et demi, l’installation de Donald Dusk à la tête du gouvernement polonais avait été largement saluée sur le Vieux Continent. De Paris à Berlin, en passant par Madrid ou Bruxelles, les dirigeants politiques s’étaient félicités de l’échec du parti Droit et justice (PiS) et annonçaient le grand retour de Varsovie sur la scène européenne. La victoire du candidat nationaliste, eurosceptique et pro-Trump, Karol Nawrocki, à l’élection présidentielle polonaise, le 1er juin, vient doucher ces espoirs, à l’heure où, entre la guerre en Ukraine et le retour de Donald Trump à la Maison Blanche, l’Union est confrontée à des défis géopolitiques majeurs.

Le nouveau président succède à un autre homme du PiS, Andrzej Duda, qui, depuis dix-huit mois, en vertu de ses droits de veto et de nomination, a empêché Donald Tusk de mener à bien les réformes progressistes qu’il avait promises sur l’accès à l’avortement, les questions LGBT, l’indépendance de la justice ou, plus généralement, le renforcement de l’Etat de droit.

Comme lui, à n’en pas douter, Karol Nawrocki continuera à faire barrage à cet agenda libéral cher à l’Union européenne (UE). Mais « ses opinions politiques sont beaucoup plus radicales que celles d’Andrzej Duda, ce qui laisse présager une cohabitation avec le gouvernement Tusk beaucoup plus difficile », juge Piotr Buras, du Conseil européen pour les relations internationales (ECFR), un think tank.

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