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Renoncer au droit de voyager vers les Etats-Unis ou aux nombreux soignants cubains qui apportent une aide précieuse dans les hôpitaux de leur pays ? C’est le dilemme qui se pose désormais aux dirigeants d’une dizaine d’Etats des Caraïbes. En cause, la décision du département d’Etat américain, annoncée le 25 février, de renforcer les mesures de « restriction des visas applicables aux personnes qui exploitent de la main-d’œuvre cubaine ».

Dans un communiqué laconique, le secrétaire d’Etat américain, Marco Rubio, décrétait des sanctions contre les « actuels ou anciens membres » du gouvernement cubain, impliqués notamment dans l’organisation de « missions médicales à l’étranger » qui, aux yeux de Washington, constituent du « travail forcé ». Les membres de gouvernement de pays tiers, accusés d’être « complices » de ces programmes bilatéraux, mais aussi les membres de leur famille, sont également concernés par ces interdictions de visas, précisait encore le département d’Etat.

Instruments du soft power du régime castriste depuis les années 1960, les « brigades » de blouses blanches déployées à l’étranger constituent également une source importante de devises pour Cuba, pays exsangue après six décennies d’embargo américain. En janvier 2023, les autorités cubaines recensaient 23 792 professionnels de santé travaillant dans quelque 56 pays.

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