Devant les députés de la commission d’enquête parlementaire sur les manquements des politiques publiques de protection de l’enfance, mercredi 18 décembre, François Sauvadet, président de l’Assemblée des départements de France (ADF), est venu lancer « un cri », celui « des départements de France qui se retrouvent aujourd’hui devant une situation qu’on a énormément de mal à gérer, et pour laquelle nous faisons du palliatif », a déclaré le président du département de la Côte-d’Or. A ses côtés, Florence Dabin, vice-présidente de l’ADF et présidente du département de Maine-et-Loire, et Jean-Luc Gleyze, le secrétaire général de l’ADF et président de la Gironde, ont également été entendus.
En ouvrant les travaux, la présidente de la commission, Laure Miller, députée (Renaissance) de la Marne, a d’emblée souligné que cet échange avec les représentants de département, chefs de file de la protection de l’enfance, était « très attendu ». Leurs disparités d’approche, et les inégalités qui en découlent pour les près de 400 000 jeunes concernés par une mesure de l’aide sociale à l’enfance (ASE), sont en effet sous le feu des critiques, quarante ans après les lois de décentralisation.
Il vous reste 76.48% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.