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Histoires Web dimanche, octobre 12
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C’est une photographie mondiale de la mortalité. Le Global Burden of Disease (GBD), un réseau de plus de 16 500 chercheurs et scientifiques piloté par l’Institut pour les mesures et l’évaluation de la santé (IHME) installé à Seattle (Etats-Unis), publie dimanche 12 octobre, dans la revue The Lancet, le fruit d’un travail de plusieurs années sur les données mondiales de mortalité en 2023. Ils offrent une vision d’un monde post-Covid-19, où les causes et niveaux de mortalité se reconfigurent à l’aune de la transition démographique.

Les trois études confirment les tendances des dernières années, qui se renforcent. L’espérance de vie mondiale en 2023 est revenue aux valeurs d’avant la pandémie de Covid-19, à 76,3 ans pour les femmes et à 71,5 ans pour les hommes. Des niveaux supérieurs de plus de vingt ans à ceux de 1950. Mais les inégalités géographiques subsistent : si cette espérance de vie a atteint 83 ans dans les pays à hauts revenus, elle est de seulement 62 ans en Afrique subsaharienne.

Malgré la croissance et le vieillissement de la population, le taux de mortalité normalisé selon l’âge (pour pouvoir comparer les pays ayant des structures de population différentes) a, quant à lui, diminué de 67 % depuis les années 1950. Globalement, les 204 pays et territoires étudiés enregistrent une baisse de leur mortalité. Dans la même période, le nombre de décès infantiles enregistre la plus grande diminution, tous groupes d’âge confondus. Particulièrement en Asie de l’Est, avec une baisse de 68 % du taux de mortalité chez les moins de 5 ans, grâce à une meilleure nutrition, à l’accès aux vaccins et à la mise en place de systèmes de soins plus solides.

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