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Histoires Web mardi, mai 20
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A l’heure où le débat parlementaire sur la fin de vie entre dans le dur, avec l’adoption, samedi 17 mai, d’un amendement créant un « droit à l’aide à mourir », les responsables des principaux cultes français sont à l’offensive. Ces derniers jours les ont vus multiplier les prises de position sur un ton de plus en plus impatient.

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Principale arme utilisée pour se faire entendre : l’unité. Le 15 mai, la Conférence des responsables de culte en France a publié une tribune sur « les dangers d’une rupture anthropologique » – expression qu’utilise également le ministre de l’intérieur, Bruno Retailleau.

Le texte est signé par Antony Boussemart, coprésident de l’Union bouddhiste de France, Mgr Dimitrios, président de l’Assemblée des évêques orthodoxes de France, Chems-Eddine Hafiz, recteur de la Grande Mosquée de Paris, Haïm Korsia, grand rabbin de France, le pasteur Christian Krieger, président de la Fédération protestante de France, et Eric de Moulins-Beaufort, président sortant de la Conférence des évêques de France.

« Dévoiement de la médecine »

Ces représentants des cultes dénoncent une « régression éthique, sociale et médicale » et l’insuffisance des « garanties éthiques et procédurales » prévues. « La seule existence d’une telle option peut induire chez des patients une culpabilité toxique, celle d’être un fardeau », estiment les responsables religieux. Parmi leurs nombreux griefs, ils déplorent et un « dévoiement de la médecine » et la « terminologie » adoptée – l’aide à mourir – qui « masque la nature véritable de l’acte ».

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