Les constructeurs de voitures tablent sur le deuxième acte du « leasing social » pour relancer un marché déprimé

A la carte, trente-deux voitures 100 % électriques : Citroën E-C3, Grande Panda, Hyundai Inster, R5, R4, Peugeot e-208 ou même 308, Ford Puma ou Explorer, Opel Frontera ou Mokka, Volkswagen ID, Skoda Elroq… Depuis mardi 30 septembre, ces voitures à moins de 47 000 euros, bien classées sur le plan de l’« éco-score » (une bonne notation environnementale, le plus souvent une voiture légère, fabriquée en Europe), sont éligibles au nouveau programme de « leasing social » sponsorisé par l’Etat (location avec option d’achat d’un véhicule électrique pour les ménages modestes).

Ce dernier, à travers les certificats d’économies d’énergie financés par les énergéticiens, apporte une aide allant jusqu’à 7 000 euros par voiture. Cela permet d’éviter une première mensualité de plusieurs milliers d’euros, et de plafonner le loyer mensuel de la location longue durée à 200 euros maximum, sachant que chaque constructeur a l’obligation de proposer une offre sous les 140 euros par mois. Trois véhicules (e-C3, 208 et Inster) sont ainsi accessibles à moins de 100 euros par mois. Une aubaine pour les particuliers éligibles au dispositif, mais aussi pour les constructeurs confrontés depuis le début de l’année à un marché déprimé.

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