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A l’Assemblée, la commission des finances rejette un budget fortement remanié avant le début des débats à l’Hémicycle lundi

Après trois jours de débats, les députés de la commission des finances ont rejeté samedi 19 octobre le volet « recettes » du budget 2024, après l’avoir remanié en votant de nombreuses hausses d’impôts supplémentaires.

En tout, près de deux cents amendements avaient été adoptés, bouleversant considérablement l’équilibre financier du texte. Selon le président de la commission des finances, Eric Coquerel (La France insoumise), près de 60 milliards d’euros supplémentaires de recettes ont été votés par les commissaires, alors que le texte initial en prévoyait une vingtaine. Mais ces modifications ont été balayées par le vote final négatif, par 29 voix, contre 22, le Rassemblement national se retrouvant avec la droite et le centre dans le camp du rejet.

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« Le texte était devenu insoutenable », a déploré le premier ministre, Michel Barnier, dans un entretien au Journal du dimanche, mettant en garde contre un « concours Lépine fiscal ». Après cet examen en commission, le projet de loi de finances sera étudié en séance publique lundi soir, à partir de 21 h 30. Mais la durée des débats – et le nombre d’amendements examinés – dépendra notamment de M. Barnier, qui peut interrompre les discussions à tout moment en ayant recours à l’article 49 alinéa 3 de la Constitution pour faire adopter le texte sans vote.

Les bombardements israéliens s’intensifient au Liban et dans la bande de Gaza

Après la mort de Yahya Sinouar, chef du Hamas, mercredi 16 octobre, les bombardements israéliens au Liban et dans la bande de Gaza se sont intensifiés. Dimanche, l’armée israélienne a affirmé avoir bombardé depuis la veille « environ 175 cibles » dans le territoire palestinien et au Liban, parmi lesquelles « des entrepôts d’armes, des sites de lancement et des infrastructures terroristes appartenant au Hamas et au Hezbollah ». Au Liban, la banlieue sud de Beyrouth a été bombardée ainsi que plus de cinquante localités du sud du pays, selon l’agence de presse libanaise Ani. Samedi, un bombardement a fait 73 morts à Beit Lahia, dans le nord de Gaza, selon la défense civile. Le bureau de l’Organisation des Nations unies (ONU) pour l’aide humanitaire a alerté sur les « horreurs indescriptibles » que subissent les Palestiniens dans cette zone.

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Le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a accusé samedi le Hezbollah d’avoir tenté de l’assassiner après un tir de drone qui a visé, en son absence, sa résidence privée à Césarée, ville côtière du centre d’Israël. Le Hezbollah n’a pas revendiqué ce tir, mais la mission iranienne à l’ONU a affirmé qu’il était derrière l’attaque. « Je dis aux Iraniens et à leurs partenaires de l’axe du Mal : quiconque essaie de faire du mal aux citoyens d’Israël paiera un prix élevé », a-t-il menacé. Ces accusations amplifient les craintes d’une escalade militaire au Moyen-Orient, alors qu’Israël a menacé de riposter à une attaque de missiles lancée le 1er octobre par l’Iran.

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Simon Fieschi, grièvement blessé lors de l’attentat contre Charlie Hebdo en 2015, est mort

Il était l’un des survivants de l’attaque terroriste du 7 janvier 2015 contre Charlie Hebdo. Le corps sans vie de Simon Fieschi, grièvement blessé dans l’attentat, a été retrouvé jeudi 17 octobre, a fait savoir le parquet de Paris samedi.

« Une enquête en recherche des causes de la mort a été ouverte à la suite de la découverte du corps de Simon Fieschi le 17 octobre », a annoncé le parquet, qui a ajouté qu’« aucune hypothèse » ne pouvait être privilégiée à ce stade. « Une autopsie a été ordonnée, dont les conclusions n’ont pas permis de déterminer la cause du décès. Les investigations se poursuivent », ajoute le ministère public.

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Alors qu’il travaillait dans les locaux du journal satirique en tant que webmaster, Simon Fieschi avait été le premier de la rédaction à être touché par les tirs des frères Kouachi.

Les cyclistes réclament des mesures de sécurité contre la « violence motorisée » après la mort de Paul Varry à Paris

Plusieurs centaines de cyclistes dans toute la France se sont rassemblés dans plusieurs villes de France samedi après-midi, pour demander un arrêt des « violences motorisées », quelques jours après la mort de Paul Varry, 27 ans, à Paris.

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Le cycliste est mort sur la voie publique mardi, écrasé par un automobiliste avec qui il venait d’avoir un différend, sur le boulevard Malesherbes, dans le 8e arrondissement de Paris. Le conducteur, un technico-commercial de 52 ans, a été mis en examen pour meurtre et écroué.

Au rassemblement parisien en mémoire de Paul Varry, place de la République, samedi 19 octobre 2024.

A Paris, près d’un millier de participants, selon la Préfecture – beaucoup venus à vélo –, se sont rassemblés, certains en colère, d’autres très tristes, sous les slogans « moins de vitesse, plus de tendresse », « marcher ou pédaler, pour des rues apaisées », « stop violences motorisées ».

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Cassandre Beaugrand sacrée championne du monde de triathlon, après son triomphe lors des JO

Cassandre Beaugrand lors de l’épreuve de triathlon aux Jeux olympiques de Paris 2024, à Paris, le 31 juillet 2024.

A Torremolinos, près de Malaga, dans le sud de l’Espagne, Cassandre Beaugrand est devenue samedi la première Française sacrée championne du monde de triathlon, après sa victoire lors de la grande finale de la série des Championnats du monde de triathlon. L’épilogue d’une année 2024 exceptionnelle, où la Francilienne aura aussi – surtout – remporté la médaille d’or lors des Jeux de Paris 2024.

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