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Histoires Web mardi, mai 20
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Faire de la recherche, c’est bien. Trouver, c’est bien aussi. Mais rendre public ce que l’on a trouvé, c’est encore mieux. Cette évidence est pourtant loin de s’imposer dans le domaine de la recherche clinique en France. Au cours des dix dernières années (2013-2023), 49 % des 9 600 essais nationaux n’ont pas bénéficié de résultats accessibles : ni publiés dans un journal scientifique après relecture par les pairs, ni « postés », c’est-à-dire déposés dans le registre où l’étude a été enregistrée, pour en détailler l’essai, les résultats, les effets indésirables…

La situation ne s’arrange pas puisque, en 2024, trois ans après la fin des essais de 2021, 56 % des 993 essais n’ont aucune conclusion rendue publique. Pire, cette part atteint 78 % pour les recherches menées dans le public (centres hospitaliers universitaires ou CHU, universités…), contre 30 % dans le privé. Ces constats alarmants sont tirés du Baromètre de la science ouverte réalisé par l’université de Lorraine, l’Institut national de recherche en sciences et technologies du numérique (Inria) et le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche. Depuis 2021, il réalise des tableaux de bord de l’ouverture scientifique de la France sur les publications, les données, les logiciels…

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