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Les grandes banques européennes « seraient résilientes » en cas de violente récession et de fragmentation mondiale du commerce, a affirmé vendredi 1er août l’Autorité bancaire européenne (ABE). Publiant ses premiers « stress tests » depuis 2023, une sorte de scénario du pire anticipant une chute théorique de plus de 6 % du produit intérieur brut (PIB), elle en tire une conclusion relativement rassurante : « Les résultats indiquent que le système bancaire de l’Union européenne (UE) aurait la capacité à continuer à soutenir l’économie de l’UE en période de stress économique. »
Cet exercice grandeur nature, qui plonge dans le détail des comptes des banques pendant de longs mois, analysant l’impact secteur par secteur, est l’un des outils créés après la grande crise financière de 2008. Pour que jamais ne se reproduise le scénario d’un gel complet des banques, quand les établissements financiers ne se faisaient plus confiance entre eux et que plusieurs d’entre eux ont fait faillite, le secteur a subi une profonde refondation.
Les banques ont été obligées d’augmenter fortement leurs fonds propres ; un fonds de secours d’urgence (financé par les banques) a été mis en place ; la Banque centrale européenne (BCE) a été chargée de les superviser ; conjointement à l’ABE, elle réalise des « stress tests » réguliers.
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