Les Américains dans les stations de ski françaises : « Pour nous, c’est moins cher de venir ici »

C’est parti pour le parmentier de canard ! Au Blanchot, un restaurant au bord des pistes à Méribel (Savoie), Alex, Ryan et Zac (ils n’ont pas souhaité donner leurs noms), 27 ans tous les trois, s’offrent une pause déjeuner au soleil, après leur première demi-journée de ski ou de snowboard. « On adore. Les pistes sont super. Ce n’est pas trop cher. On mange bien. Pour le moment, c’est une très bonne expérience », commente Zac, fourchette en main.

Ces trois Américains, arrivés la veille de New York, travaillent dans la finance ou le conseil à Manhattan. Ils profitent d’un lundi férié aux Etats-Unis pour passer quatre jours à Méribel – ils ont atterri à Genève, en Suisse. C’est la première fois qu’ils skient en Europe : d’habitude, ils se rendent dans le Vermont ou dans les Rocheuses. Mais, après trois années de flambée des prix aux Etats-Unis, les équilibres ont changé.

« Pour nous, c’est devenu moins cher de venir skier en Europe, même avec le prix du billet d’avion. Cet hiver, une journée de forfait ski dans le Colorado, c’est 250 dollars [240 euros] ! C’est moins cher, le Vermont, mais il fait très froid, et les pistes ne sont pas aussi bonnes », commente Alex. A côté, le prix du forfait « 3 vallées » (79 euros par jour), qui permet notamment d’arpenter les domaines de Méribel, Courchevel, Les Ménuires et Val Thorens, leur paraît bon marché. Il est pourtant le plus cher de France.

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