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Etat civil, activités de loisir, prestations sociales… Si vous avez une question sur les services de la Ville de Paris, le 3975 a la réponse. Enfin, ça, c’est pour la présentation qui en est faite sur le site Internet de la Mairie. Dans les faits, l’utilisateur risque de trouver au bout du fil et après de longues minutes d’attente une téléconseillère (82 % du service est féminin) à la voix fatiguée, qui suspendra de nouveau l’appel pour chercher l’information et finira possiblement par ne pas apporter de réponse satisfaisante – voire pas de réponse du tout – si la question sort de l’ordinaire.
Car derrière ce numéro gratuit, mis en place en 2000, se trouve aujourd’hui un service d’un peu moins de 80 personnes à bout de souffle, qui dénoncent un « travail à la chaîne » dans des conditions dégradées et qui, pour la deuxième fois en onze mois, sont appelées par l’intersyndicale à se mettre en grève, lundi 2 et mardi 3 juin. La date n’est pas choisie au hasard : un Conseil de Paris s’ouvre le 3 juin et les salariés concernés comptent bien accueillir les élus devant l’Hôtel de ville pour leur demander de « protéger d’urgence un personnel en danger et garantir la qualité des missions de service public du 3975 ».
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