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ARTE – SAMEDI 19 AVRIL À 20 H 55 – DOCUMENTAIRE
« En regardant la Joconde, je pouvais entendre battre son cœur », s’extasiait Giorgio Vasari, artiste toscan du XVIe siècle, pointant le talent – le génie ? – de Léonard de Vinci (1452-1519), qui fut le premier artiste à donner une « âme » à ses sujets. « Un bon peintre doit représenter deux choses en priorité : le personnage et l’intention de l’esprit. Si la première mission est simple, la seconde est complexe », note-t-il dans un de ses carnets. Un millier d’entre eux, couverts de notes (écrites de manière spéculaire, à lire de droite à gauche et en miroir), de croquis, d’équations, sert de matière première au foisonnant diptyque documentaire Léonard de Vinci, de Ken Burns, conçu avec sa fille Sarah Burns et son gendre David McMahon.
Un titre sobre pour une production érudite, à l’image des précédentes fresques du cinéaste américain, depuis The Civil War, en 1990 (onze heures). A un détail près : pour la première fois, le passeur de l’histoire américaine ne traite pas d’un sujet lié aux Etats-Unis.
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