Meilleures Actions
Histoires Web mercredi, février 26
Bulletin

L’AVIS DU « MONDE » – À VOIR

« Velazquez, après 50 ans, ne peignait plus jamais une chose définie. Il errait autour des objets avec l’air et le crépuscule, il surprenait dans l’ombre et la transparence des fonds les palpitations colorées dont il faisait le centre invisible de sa symphonie silencieuse. » Ces mots de l’historien de l’art Elie Faure, à propos du travail du peintre espagnol du XVIIe siècle, sont lus par Jean-Paul Belmondo, assis dans sa baignoire, une cigarette à la main, dans Pierrot Le Fou (1965), de Jean-Luc Godard. La séquence introduit le documentaire L’Enigme Velazquez, de Stéphane Sorlat, hommage et filiation.

Jean-Luc Godard n’est pas le seul grand artiste du XXe siècle à s’être intéressé de près au peintre officiel de la cour espagnole. Le philosophe Michel Foucault a analysé la subversion de ses Ménines. Pablo Picasso, qui a réinterprété certaines toiles de Velazquez, considérait ce dernier comme l’un de ses maîtres. Plus tôt, les impressionnistes français voyaient en lui le « peintre des peintres ». Pourquoi l’œuvre de Diego Velazquez (1599-1660) continue-t-elle de nous parler avec autant de force quatre siècles plus tard ? Stéphane Sorlat ne lésine pas sur les moyens pour tenter d’y répondre.

Il vous reste 63.53% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.

Share.
© 2025 Mahalsa France. Tous droits réservés.