La consultation a duré plus d’une heure et demie. Entre le moment où Zélie (son prénom a été modifié), 13 ans, a poussé la porte d’un petit bureau de l’hôpital Robert-Debré (AP-HP), dans le 19e arrondissement de Paris, et celui où elle en est ressortie, son frêle corps s’est comme délesté d’un poids.
Tania Ikowsky, pédiatre, Monika Menant, infirmière puéricultrice, et Emma Pouizieux, étudiante en sixième année de médecine, le trio qui l’a prise en charge ce mercredi de la fin novembre 2024, en fait le constat : « Vous avez vu comme elle est moins figée ? », interroge l’une. « Et son sourire, moins crispé ? », souligne une autre.
Sa voix, qui n’était qu’un souffle, est devenue audible. Quand la pédiatre, responsable de l’unité d’accueil pédiatrique pour l’enfance en danger (UAPED), lui explique qu’elle peut « revenir quand elle veut », « parce que sa santé compte », la jeune fille articule un « merci, oui, je pense que je reviendrai ». Un deuxième rendez-vous est déjà pris, en hospitalisation de jour, pour des vaccins, une consultation avec un neurologue, des examens biologiques…
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