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D’un côté, la forte résilience de la population. De l’autre, l’augmentation du nombre de voix se disant prêtes à des concessions territoriales afin d’atteindre la paix. Les derniers sondages d’opinion publiés entre le 30 décembre 2024 et le 3 janvier par l’Institut international de sociologie de Kiev (KIIS) disent beaucoup de l’incertitude dans laquelle se trouve la population ukrainienne, plus de mille jours après le début de l’invasion russe.

L’élection de Donald Trump à la présidentielle américaine, en novembre 2024, a lourdement joué dans cet état d’esprit. Les Ukrainiens espèrent du président élu, qui sera investi le 20 janvier, des décisions fortes et rapides pour mettre un terme à la guerre, tout en craignant une baisse de l’aide militaire et financière des Etats-Unis. Sur le front, l’armée de Kiev, en manque d’hommes et d’armes, ne cesse de reculer face aux forces russes, qui grappillent des territoires à l’est au prix de lourdes pertes.

Négocier des garanties de sécurité

A l’approche de l’investiture de Donald Trump, les propos de représentants politiques se sont sensiblement modifiés. Jusqu’ici taboue, la perspective de concessions territoriales à la Russie pour mettre un terme au conflit s’est peu à peu imposée. Volodymyr Zelensky a appelé à « une paix juste » en 2025, dans son discours pour la nouvelle année, sans parler de la libération des territoires occupés par l’armée du Kremlin comme d’une condition.

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