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Tout un symbole. Dimanche soir, des affiches à l’effigie d’Alice Weidel, la candidate de l’extrême droite allemande, avaient été placardées devant l’entrée du siège de l’Union chrétienne-démocrate (CDU) à Berlin, semblant toiser les invités et militants qui patientaient dehors. Un avertissement pour le parti conservateur, qui, bien que victorieux à l’issue des élections législatives anticipées du 23 février en Allemagne, avec un score de 28,6 %, a vu l’écart qui le sépare du parti Alternative für Deutschland (Alternative pour l’Allemagne, AfD) se réduire quasiment de moitié depuis 2021. La formation d’extrême droite est désormais la deuxième force politique du pays, avec 20,8 % des voix, deux fois plus qu’il y a quatre ans.

En 2021, l’Allemagne s’était couchée au soir des élections sans savoir qui serait le futur chancelier, tant les résultats étaient serrés. Elle sait cette fois depuis plusieurs semaines que c’est Friedrich Merz, le président et candidat de la CDU, favori des sondages depuis le début de la campagne, qui dirigera le pays. Reste à déterminer comment et avec qui. « Je suis conscient de l’ampleur de la tâche qui nous attend », a déclaré un Friedrich Merz à moitié soulagé dimanche soir depuis le siège de la CDU, la Konrad-Adenauer-Haus. « Je sais que cela ne sera pas facile », a-t-il ajouté, avant d’adresser un mot à ses « concurrents politiques » avec lesquels « il s’agit avant tout de recréer le plus rapidement possible un gouvernement capable d’agir en Allemagne, avec une bonne majorité parlementaire ».

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