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A peine le temps de célébrer le week-end historique du Paris FC. Légion X, un groupe de supporteurs ultras du club – que ne reconnaissait pas la direction –, tout juste promu en Ligue 1, a été dissous en raison de son implication dans des « violences » et des « dégradations », selon un décret publié dimanche au Journal officiel.
« Les membres de Légion X sont impliqués d’une part dans des violences, des rixes ou des tentatives de rixes qui ont occasionné plusieurs blessés et, d’autre part, dans des dégradations commises contre des biens, dans des enceintes sportives ou à leurs abords », justifie le décret, daté du 1er mai.
Le ministre de l’intérieur, Bruno Retailleau, qui souhaite rétablir l’ordre dans les stades de football, avait annoncé le 1er avril qu’il allait proposer au premier ministre François Bayrou la dissolution du groupe.
« Il ne s’agit pas de supporters du Paris FC, avait alors réagi Pierre Ferracci, le président du club parisien, propriété de la famille Arnault et de Red Bull. Nous prenons acte avec satisfaction de la volonté des pouvoirs publics de dissoudre ce groupe. »
Deux groupes d’ultras de l’AS Saint-Etienne, les Magic Fans et les Green Angels, sont également dans le viseur du ministère de l’intérieur. Mais ces derniers, soutenus par les dirigeants du club stéphanois, ont pour l’instant été épargnés.
