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Histoires Web dimanche, mai 25
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Le bruit d’une eau qui s’écoule en légère cascade et rebondit sur des pierres nous fait lever la tête, par crainte d’une infiltration accidentelle au deuxième étage de la Maison du Japon, à Paris. Mais non, une musique planante accompagne les échos aquatiques de ce qui se révèle être une installation sonore accueillant le visiteur de « L’Ecologie des choses ».

Une exposition qui confronte les pratiques artistiques d’avant-garde apparues dans les années 1970 au Japon, dans un contexte d’industrialisation massive, à celles d’artistes contemporains en prise avec les enjeux environnementaux actuels. La Maison du Japon a tenu elle aussi à montrer son engagement écoresponsable en sélectionnant majoritairement des œuvres issues des collections publiques françaises et en réutilisant pour les exposer du matériel d’événements passés.

Réalisée avec le FRAC -Sud Cité de l’art contemporain, à Marseille, où une prolongation sera proposée à partir de janvier 2026, et le Musée d’art moderne et contemporain de Saint-Etienne Métropole (MAMC), l’exposition réunit une trentaine de créations : sculptures, peintures, photos et installations sonores et vidéo. Certaines sont déconcertantes, tel ce grand tableau de Keita Mori strié de fils de soie et de coton présenté comme « la métaphore d’un univers à la fois interconnecté et segmenté » dont on peine à saisir le sens, tandis que d’autres invitent à la méditation.

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