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Histoires Web mardi, mars 18
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La santé mentale est une bombe à retardement pour notre société. Continuer à privilégier le soin sans investir dans la prévention, c’est condamner non seulement des vies, mais aussi l’avenir économique et social du pays. Repenser l’école, valoriser l’engagement citoyen et accompagner les jeunes dans leur rapport au monde numérique : ce sont des pistes concrètes pour agir. Mais cela nécessite du courage politique, une vision de long terme et, surtout, une vraie écoute des besoins des nouvelles générations.

Avec un montant de plus de 25 milliards d’euros en 2021, la santé mentale est le premier poste de dépenses de l’Assurance-maladie, selon le Haut-Commissariat au plan. Les coûts directs et indirects des troubles psychiques supportés par la société s’élevaient même à 163 milliards d’euros en 2023, d’après un rapport de la Fondation fondamental. Quant aux coûts direct et indirect des suicides et des tentatives de suicide, la fondation les chiffraient à 24 milliards d’euros en 2024. Oui, vous avez bien lu : se suicider coûte cher. Ces statistiques, bien que cyniques, traduisent une réalité brutale.

Et pourtant, cet investissement colossal est mal orienté. Plutôt que d’agir en amont, nous dépensons des milliards d’euros pour réparer ce qui aurait pu être évité. La prévention, pourtant moins coûteuse à long terme et bien plus efficace, reste la grande oubliée. Le problème est simple : on attend que les crises éclatent avant d’agir. Mais les drames individuels, les familles brisées et les vies sacrifiées se multiplient. Pendant ce temps, les gouvernements se contentent de mesures curatives. Traiter les symptômes sans s’attaquer aux causes, c’est condamner la société à un cercle vicieux.

Intégration de responsables bien-être

Et l’école dans tout ça ? Les jeunes passent plus de temps dans les établissements scolaires qu’avec leurs familles. Mais loin d’être un lieu de protection et d’épanouissement, l’école est devenue un espace de pression, d’épuisement et de mal-être. Elèves, parents et enseignants sont à bout. Pourquoi ne pas repenser ce modèle dépassé ?

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