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Histoires Web samedi, juillet 19
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Le prix élevé du riz hypothèque l’avenir du premier ministre nippon, Shigeru Ishiba. Première préoccupation des Japonais à l’approche des élections sénatoriales du 20 juillet, il menace de faire perdre sa majorité au Parti libéral démocrate (PLD au pouvoir). Les sondages le créditent de 35 sièges, sur les 124 à renouveler, contre 57 dans l’assemblée sortante.

La question a dominé la campagne. La formation au pouvoir quasi sans interruption depuis 1955 a promis de relancer la production de riz. M. Ishiba a plaidé pour que « les cultivateurs aient un revenu suffisant et travaillent sans inquiétude ». De son côté, le Parti démocrate constitutionnel (PDC, opposition) a appelé à une hausse des subventions pour les riziculteurs et, comme d’autres formations, la suppression de la très impopulaire TVA sur les produits alimentaires.

Le PLD peine à convaincre en raison de son échec à endiguer l’envolée des prix observée depuis des mois, alimentée par de mauvaises récoltes, des achats de précaution déclenchés à l’été 2024 après l’annonce d’un risque imminent de tremblement de terre, l’explosion du tourisme et la spéculation des grossistes. Les critiques de l’administration Trump sur la taxation « à 700 % » – niveau contesté par Tokyo – des importations japonaises de riz américain, ont exacerbé la crise.

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