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Elon Musk se la jouait bravache lors de sa dernière apparition dans le bureau Ovale, vendredi 30 mai. Son coquard à l’œil ? C’était son fils de 5 ans et, a-t-il précisé aux côtés d’un Donald Trump hilare, « [il] n’étai[t] pas en France » – allusion à la scène entre Brigitte et Emmanuel Macron lors de leur atterrissage à Hanoï, le 26 mai. Les accusations de consommation de drogue lancées vendredi par le New York Times ? Elles l’ont fait bondir. Son bilan à la tête du département de l’efficacité gouvernementale, le DOGE, qui n’a réalisé que 175 milliards de dollars (153 milliards d’euros) d’économie ? « Je suis convaincu qu’avec le temps nous réaliserons 1 000 milliards de dollars d’économies », comme promis, a-t-il déclaré. Donald Trump a aussi répété que l’entrepreneur restait dans son entourage : « Elon ne part pas vraiment. Il va faire des allers-retours, [le DOGE] est son bébé. »

En réalité, Elon Musk s’en va bel et bien. La purge est en cours, comme en atteste le retrait de la candidature du milliardaire Jared Isaacman, un de ses proches, à la tête de la NASA. Pas en raison des risques de conflits d’intérêts avec SpaceX, la firme spatiale d’Elon Musk, mais parce que Jared Isaacman a financé par le passé le Parti démocrate. Quelques semaines plus tôt, le candidat d’Elon Musk désigné à la tête du fisc a lui aussi été écarté pour laisser la place à un protégé du secrétaire au Trésor, Scott Bessent. A la cour du président Trump, Elon Musk est effacé. Son échec est flagrant, et c’est dommage.

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