Gilles Moretton avait préféré prendre les devants. Lundi 26 mai, au lendemain du coup d’envoi de Roland-Garros, le président de la Fédération française de tennis (FFT) avait donné rendez-vous à la presse pour évoquer plusieurs sujets et notamment « un trou dans la raquette ». Le dirigeant de 67 ans le sait : les Françaises traversent une zone de turbulence qui commence à se prolonger dangereusement. L’heure était à la méthode Coué, à souligner les bons matchs des Bleues en qualifications, et à nourrir les plus francs espoirs sur les générations « 2012, 2013, 2014 ».
Mardi 27 mai, au soir, nul ne se projettera aussi loin pour dresser un premier bilan du Roland-Garros 2025 des Françaises. Elles ne seront que trois à disputer le deuxième tour du tournoi du Grand Chelem parisien, comme en 1983 (année où le tableau de Roland-Garros est passé à 128 joueuses) et 2019, les pires millésimes tricolores. Sur les neuf engagées sur la ligne de départ – là aussi un triste record depuis 1983 – seules Léolia Jeanjean, Elsa Jacquemot et Loïs Boisson sont parvenues à éviter l’hécatombe.
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