Le syndicat mondial des footballeurs alerte à nouveau sur l’accumulation des compétitions imposée aux joueurs

Lundi 22 septembre, sur la scène du Théâtre du Châtelet, à Paris, c’est blessé aux ischio-jambiers qu’Ousmane Dembélé s’est présenté pour se voir décerner le Ballon d’or. Rodri, son prédécesseur au palmarès, s’était avancé au même endroit en béquilles, en 2024, après une rupture des ligaments croisés. « Combien de fois va-t-on assister à ce type de scènes ? », s’alarme Alex Phillips, secrétaire général de la Fédération internationale des associations de footballeurs professionnels (Fifpro).

Pour la cinquième année consécutive, le syndicat mondial des joueurs publie, lundi 29 septembre, un rapport « sur la santé des joueurs et l’impact sur leur performance ». Au regard de l’exercice 2024-2025, « la situation est de pire en pire », assure M. Phillips. La saison s’est achevée avec une nouvelle compétition, la Coupe du monde des clubs, d’une durée d’un mois et à laquelle ont participé 32 équipes, contre sept auparavant.

Selon le rapport, nombreux sont les joueurs qui, à l’instar de Federico Valverde, ont dépassé le seuil de 55 matchs disputés, considéré comme critique par la Fifpro. Déjà présent parmi le panel des footballeurs les plus sollicités en 2023-2024, avec 71 rencontres disputées, l’Uruguayen a cette fois joué 72 matchs en 2024-2025. Le milieu du Real Madrid, qui accumule des déplacements intercontinentaux énergivores (Copa América 2024 et la Coupe du monde des clubs 2025), pourrait enchaîner un troisième été, avec la Coupe du monde 2026, sans bénéficier d’un temps de repos suffisant.

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