Ils ont planché sur un thème qui est poussé par une partie du patronat et par plusieurs personnalités de droite ou du centre droit. Jeudi 24 avril, les partenaires sociaux ont abordé la question de la retraite par capitalisation dans le cadre de leurs négociations sur les régimes de pension. Les échanges ont permis d’« envoyer des messages » dans un climat « apaisé », ce qui n’était pas acquis d’avance sur « un sujet aussi explosif », selon la formule employée, au terme de la rencontre, par Eric Chevée, vice-président de la Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME). Pour l’heure, il ne s’agit que de réflexions préliminaires, à l’issue très incertaine, mais elles contribuent à entretenir une idée susceptible d’être un enjeu de la campagne présidentielle en 2027.
A la différence d’autres nations, comme les Etats-Unis, la Suède ou les Pays-Bas, la France a choisi, depuis un peu plus de quatre-vingts ans, d’accorder une place confidentielle à la capitalisation. Dans un tel système, les travailleurs financent leur propre retraite grâce aux cotisations qui sont placées en Bourse. Alors que dans un régime par répartition, ils paient pour les personnes déjà pensionnées.
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