Au lendemain de la frappe des Etats-Unis sur les sites nucléaires iraniens, dans la nuit du samedi 21 au dimanche 22 juin, Téhéran apparaît bien seul pour riposter. La plupart de ses alliés font preuve d’une grande retenue à l’égard de l’initiative surprise de Donald Trump, semblant se tenir prudemment à distance de cette guerre à l’issue incertaine. Quelques heures après l’impact des quatorze bombes GBU-57 de l’armée américaine sur les sites nucléaires de Fordo, de Natanz et d’Ispahan, la Chine a « fermement condamné » l’attaque éclair des Etats-Unis visant à épauler de façon décisive l’offensive lancée, dix jours plus tôt, par le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou.
« La Chine appelle toutes les parties impliquées dans le conflit, et tout particulièrement Israël, à un cessez-le-feu aussi vite que possible », affirme le ministère des affaires étrangères chinois dans un communiqué paru dimanche. Au même moment, Narendra Modi, le premier ministre indien, partenaire économique de l’Iran, s’est entretenu avec le président iranien, Massoud Pezeshkian, appelant à « une désescalade immédiate ».
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