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Histoires Web mardi, juillet 1
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Aussitôt la décision prononcée, la nouvelle s’est propagée d’une rive à l’autre de la Méditerranée. L’écrivain Boualem Sansal, au cœur de la brouille diplomatique qui oppose depuis plusieurs mois la France à l’Algérie, a été condamné mardi 1er juillet, par la cour d’appel d’Alger, à cinq ans de prison et 500 000 dinars (3 300 euros environ) d’amende, notamment pour « atteinte à l’unité nationale ». Une peine calquée sur celle retenue contre l’auteur franco-algérien en première instance, mais plus légère que les réquisitions du parquet qui, le 24 juin, avait demandé à son encontre dix ans prison et un million de dinars (6 600 euros environ) d’amende.

Le premier ministre français, François Bayrou, a été le premier à réagir, en marge d’un déplacement au ministère de l’intérieur sur la canicule. « La situation que Boualem Sansal subit est une situation que tous les Français et le gouvernement français trouvent insupportable, à juste titre, a commenté le chef du gouvernement. Maintenant qu’il y a eu condamnation, on peut imaginer que des mesures de grâce, notamment en fonction de la santé de notre compatriote, soient prises. » Une mesure de clémence dont pourrait user le président algérien, Abdelmadjid Tebboune, à l’occasion de la fête de l’indépendance, samedi 5 juillet.

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