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Histoires Web dimanche, mars 16
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« Ce film fait l’objet d’un accompagnement particulier pour sa sortie. » La mise en garde, qui apparaît dans le dossier de presse du troisième long-métrage de Samuel Theis, Je le jure (en salle le 26 mars) comme sur le site de son distributeur, Ad Vitam, est inhabituelle. Elle renvoie à un texte qui précise que le film sort alors que l’enquête judiciaire qui vise le réalisateur à la suite d’une plainte pour viol est toujours en cours.

Les quelques paragraphes ont été rédigés à trois mains par la productrice du film, Caroline Bonmarchand, sa distributrice, Alexandra Henochsberg, et l’avocate Marie Dosé. Cette dernière a d’abord conseillé Samuel Theis dans l’écriture du scénario et pour orchestrer sur le tournage les scènes de tribunal de ce « film de procès », avant de devenir son avocate dans l’affaire d’agression sexuelle dont il est accusé. Si la révélation d’affaires de violences sexistes et sexuelles est devenue monnaie courante dans le cinéma français, la singularité, ici, tient à la transparence à laquelle la productrice et la distributrice ont choisi de se tenir.

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